Lors d’une procédure de divorce, si vous n’avez qu’une voiture, il vous faudra déterminer lequel d’entre vous restera propriétaire de celle-ci, en fonction de votre contrat de mariage.
Pour connaître le propriétaire, il suffit de se référer à l’acte d’achat du véhicule. Si les deux noms y figurent, les deux sont propriétaires indivis. A défaut, le propriétaire est celui qui est mentionné dans l’acte d’acquisition. Toutefois, lors d’un mariage, tout dépend du régime sous lequel l’union a été établie.
Dans tous les cas, les époux peuvent s’entendre et s’organiser eux-mêmes en amont quant au partage et donc décider qui conservera le véhicule. Dans le cas contraire, c’est le juge qui décidera…
Dans le cas d’un mariage sous le régime de la communauté de biens, les biens communs (acquis avant et pendant le mariage) sont partagés entre les époux, chacun étant propriétaire de la moitié de la communauté. Lors du divorce, la totalité de ces biens sera calculée et répartie entre eux de manière égale.
Celui qui souhaite garder le véhicule devra alors racheter les parts de son conjoint.
Une fois le divorce prononcé, l’époux titulaire ou cotitulaire qui conserve le véhicule doit effectuer un changement d’état matrimonial sur présentation d’un jugement de divorce, d’une convention de partage ou d’un accord écrit entre les époux.
Séparés ou mariés sous le régime de la séparation de biens
Lors d’un mariage sous le régime de la séparation de biens, les biens acquis avant le mariage par l’un des époux lui reste propre. Alors si ce dernier a acheté le véhicule avant son union, ou pendant celle-ci mais qu’il est l’unique propriétaire, il lui reviendra automatiquement une fois le divorce prononcé.
En revanche, si le véhicule a été acquis pendant le mariage et que le certificat d’immatriculation est au deux noms du couple, alors celui qui souhaite conserver le véhicule devra racheter les parts de son conjoint.
Dans ce cas, si le jugement de divorce ou un accord entre les époux attribue le véhicule à l’un d’eux, il convient d’effectuer un changement de titulaire en présentant le jugement ou l’accord en question.