Acheter un véhicule ayant subi des dommages peut se révéler une affaire intéressante pour certain profils d’automobilistes. Le tout est d’avoir été avisé des circonstances au moment de l’achat.
Pour le terme « véhicule accidenté » il existe deux possibilités : il peut s’agir d’un véhicule qui a subi des dommages suite à un accident, et sur lequel les réparations n’ont pas été effectuées. Dans ce cas le vendeur est dans l’obligation de signaler les dommages à l’acheteur. Une voiture peut également avoir été accidentée mais avoir déjà bénéficié des réparations nécessaires. C’est pourquoi l’acheteur doit absolument se renseigner lors du rendez-vous afin de savoir ce qui a été touché puis réparé.
Il est tout à fait possible de racheter un véhicule accidenté, ce type voitures représentent une aubaine pour les petits budgets, amateurs de mécaniques, qui pourront le retaper eux-mêmes ; ou encore pour les collectionneurs qui ont la possibilité de s’offrir certains types de modèles à prix intéressants. Différents infomédiaires ou professionnels, spécialisés dans la vente de ce type de véhicules ou non, sont à votre disposition et sont facilement repérables sur Internet.
Si toutefois vous avez acheté une voiture accidentée sans vous en rendre compte, notamment parce que l’ancien propriétaire vous a caché volontairement cette information, vous pourrez vous retourner contre lui. Pour cela, deux recours sont à votre disposition sur le plan légal : Sur le fondement du dol (manœuvre frauduleuse destinée à induire une personne en erreur en vue d’obtenir son consentement pour la conclusion d’un contrat). Ou sur le fondement des vices cachés.
Pour cela il faudra démontrer qu’il s’agit d’un vice antérieur à la vente et que celui-ci empêche ou réduit l’utilisation du véhicule, ou encore qu’il s’agit d’un vice occulte (l’acheteur n’en ayant pas été informé ou ne l’ayant pas remarqué).
Si l’affaire est portée devant les tribunaux, sachez qu’il vous faudra faire appel à un expert automobile qui sera chargé de fournir tous les éléments pouvant déterminer la responsabilité de chacun, et s’il y a eu vice caché ou non.
Il est également possible de s’arranger à l’amiable avec le vendeur pour qu’il prenne à sa charge les frais de réparation du véhicule.